| Vendredi 23 et Samedi 24 Septembre : Voyage Paris - Kathmandu | |||||||||
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Après un passage à la douane où l'on me fait enlever chaussures, ceinture..., nous empruntons un Airbus A330 de la Qatar Airways, grang luxe, tout neuf et parcourons les 5000 km qui nous séparent de DOHA, capitale du Qatar. Il n'y a pas grand monde dans l'avion et le service est de qualité ! Nous arrivons vers 5h30 heure locale à Doha, en survolant la côte où s'enchaînent rafineries et zones urbanisées. L'aéroport est au milieu du désert et semble neuf comme tous les avions de la Qatar Airways alignés sur le tarmac. Le Tax Free Shop est gigantesque ! Par contre, l'aéroport est bondé et nous patientons 3h assis par terre avant de redécoller pour Kathmandu, essayant de dormir malgré les annonces incessantes... Nous ne le verrons pas mais pays libre et sûr, le Qatar n'est pas l'arabie saoudite. Il produit essentiellement du Gaz. Doha, sa capitale n'est pas très grande mais il y a plusieurs malls (centres commerciaux) dont celui de Carrefour. Il y a des petites echoppes, quelques grands hotels, la corniche en bord de mer, de grosses villas et des land cruisers à perte de vue et pas mal d'expatriés français (Total, Technip, ...)
L'avion suivant, un Airbus A300 est plein d'Allemands et de népalais venus travailler au Qatar et qui s'en retournent chez eux (de nombreux indiens, sri-lankais, bangladais, népalais ou philippins travaillent au Qatar comme ouvriers, personnel de maison...). 4600 km et 6h de vol plus loin, nous débarquons. La logistique pour obtenir les visas est bien rodée et cela se passe assez vite. Après avoir récupéré nos sacs, nous sommes accueillis à la sortie avec un collier de fleurs traditionnel par le responsable des Opérations de l'agence Great Himayan Adventures, Gyanu. Sans monnaie et surtout sans encore de notion de la valeur de l'argent ici, je donne 1€ de pourboire au népalais qui m'a porté mes bagages, soit un très gros pourboire ! Nous partons ensuite en camionette pour l'hôtel. Premier contact avec la ville : Des militaires partout et même un tank qui garde une station d'essence, une circulation anarchique, tout le monde klaxonne. Des rues relativement propres, beaucoup de gens dehors. Des jeunes jouent au criquet ou font du cerf-volant dans le grand parc au centre ville...
Arrivés à l'hôtel, nous faisont un point sur l'organisation à venir : Recupération du permis de Trek demain matin, départ demain à 15h00 pour reprendre l'avion pour Nepalgung (ville au sud Ouest du Népal). Nous aurons à priori une douzaine de porteurs pour porter 400 kg de nourriture et le matériel lié à la logistique (tentes, réchauds, ...). Nous qui voyageons d'habitude avec nos deux sacs à dos de 15kg maxi, cela va nous changer...
La chambre est
correcte. Nous rangeons nos affaires et partons dîner dans un resto
indien que connait Nada. 19h00, il fait déjà nuit... Nous
ne prenons pas la route directe mais faisons un petit détour dans
le quartier vivant et commerçant de Thamel le temps que Nada retrouve
le resto : Rickshaws (pousse-pousses), vélos, motos, voitures klaxonnant,
chiens errants, une vache dormant dans la rue, les odeurs d'encens, d'épices,
de musc assez forte, des femmes vendant des produits à la lumière
de la bougie, des ponts pour traverser la rue ressemblant à des
passerelles de circuit de formule 1, les publicités indiennes,
les échoppes...
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| Dimanche 24 Septembre : Visite de Kathmandu - Départ pour Népalgunj | |||||||||
Le
Népal reste le paradis des Trekkeurs avec plus de 100 000 touristes
par an dont 2/3 vont faire le Tour des Annapurnas et un peu moins du tiers
restant vont aller dans la, vallé de l'Everest. Kathmandhu en est
la capitale et la porte d'entrée principale... Il a fait chaud cette nuit et je n'ai pas dormi en continu. Je me réveille vers 8h45. Nada est déjà réveillé depuis longtemps et a dessiné quelques souvenirs de notre arrivée. Nous descendons prendre le petit dejeuner qui sera notre repas de la journée : omelette aux épices et herbes, saucisses, pommes de terre, café, toasts...
Nous partons ensuite pour le centre ville de KTM. Un stop à la banque pour retirer l'argent des porteurs (je retire environ 15000 roupies). Nous achetons de petites enveloppes "via Airmail" pour préparer le pourboire de chacun durant le voyage. Empruntant un chemin qui n'est pas direct (!), nous croisons au fil des rues un beau stupa caché sur une placette proche de Durbar Square, centre ville historique de la ville que nous visitons moyennant un droit d'entrée dans la zone. Nous repartons ensuite vers le temple de Swayambunath, dit temple aux singes. Nous croisons un moine qui rejoint son temple et échangeons quelques mots, il parle bien anglais. La montée vers le temple est assez rude. Beaucoup de marches, quelques singes, des pierres de mani, des vendeurs(euses) de souvenirs, un droit d'accès à régler avant le sommet et un endroit magnifique. La vue sur Katmandhu est superbe (la ville est immense), le monument est imposant et les moulins à prières usés mais bien entretenus. Quelques photos, une petite visite du temple, 2 cocas pris dans un café proche, nous achetons une dizaine de katas (écharppes en "soie traditionnelles) que nous pourrons offrir durant le trek aux moines ou lamas rencontrés. Il nous faut finalement rentrer pour ne pas rater notre rendez-vous de 15h00 pour rejoindre l'aéroport et reprendre l'avion.
Durbar Square Durbar Square est un quartier au
coeur du vieux Kathmandu qui abrite près de 50 temples et monuments.
L'accès est payant. La maison de Shiva et Parvati. Le couple déifié, sculpté dans le bois et peint de couleurs vives, regarde les passants avec bienveillance depuis la fenêtre centrale du balcon supérieur :
Le temple de Shiva avec son triple toit et sa base composée de neuf gradins :
Les rickshaws ou pousse-pousses
font partie intégrante du paysage urbain.
Swayaambu Une
légende fort lointaine veut que la vallée de Katmandou ait
été un lac turquoise. Sur celui-ci reposait une fleur de
lotus d'où émanait une lumière bleue d'une imposante
splendeur. Elle était la manifestation de Swayaambu, le Bouddha
primordial. Venant d'un ermitage montagneux situé en Chine, le
patriarche Manjushi découvrit le lotus et construisit un sanctuaire.
Vers
15h00, nous retrouvons Gyanu à l'hôtel... Un dernier point
rapide sur les conditions du Trek et nous repartons vers l’aéroport
en minibus. Un arrêt pour récupérer les permis de
Trek et nous prenons un petit avion de la compagnie Yeti Airlines pour
Nepalgunj. Nous ne voyons pas grand-chose, le ciel est nuageux. Dommage
alors que nous longeons la chaîne himalayenne. Arrivée à
Nepalgunj, petite ville située dans la plaine du Teraï à
quelques kilomètres de la frontière indienne où il
peut régner une chaleur très humide pendant l'été.
Dîner rapide à l’hôtel, préparation des
pourboires, et dodo…
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Nous
voilà partis ! Au départ de Paris, mon sac pèse 19,9
kg pour 20 kg autorisés ! Je ne l'avais pas pesé ! 
